Pas vu pas lu

décembre 4, 2006

ISTANBUL (Reuters) – La justice turque a condamné un retraité aveugle âgé de 73 ans à suivre un cours d’écriture et de lecture de près d’un mois pour ne pas avoir voté à temps lors d’une élection à la coopérative de son village.

Selon le fils du septuagénaire, Ismaïl Canseven a été condamné à cette peine par un juge de la province de Kuthahya, dans le nord-ouest de la Turquie, pour ne pas s’être présenté lors de l’élection du conseil d’administration de la coopérative organisée en mai.

« Que vais-je bien pouvoir faire dans une bibliothèque, mes yeux ne me servent à rien et je ne peux ni lire, ni écrire », s’est lamenté le vieillard dans l’édition de vendredi du quotidien Hurriyet.

Le fils de l’infortuné aveugle a annoncé son intention de faire appel.

Mort au stade

novembre 25, 2006

Un mort par balle, c’est le seul score dont on se souviendra à l’issue du match PSG – Hapoel Tel Aviv. Antoine Granomort, membre de la police des transports s’est vu contraint de faire usage de son arme alors qu’un jeune supporter de confession juive était pris à partie par des supporters du club parisien (apparentés extrême droite). Ce sont les explications à un tel drame qui sont attendues par l’ensemble du monde du football aujourd’hui. Comment se fait il qu’un match considéré d’après les autorités comme une rencontre à hauts risques, informations livrées au travers d’un document publié par L’Equipe de samedi, n’ait pas bénéficié de mesures similaires à celles déployées lors de matchs tels ceux opposant le PSG au club de l’Olympique de Marseille (2000 policiers sont alors déployés aux abords du stade, seuls 400 d’entre eux avaient été mobilisés jeudi dernier). Le procès verbal de la réunion qui a rassemblé des responsables de la Préfecture de Paris ainsi que ceux des clubs 48 heures avant la rencontre souligne sans équivoque les risques de dérapages, soulignant notamment les menaces qui pesaient sur les supporters israéliens : «Une minorité de jeunes (30 à 50) de la tribune R2 issus de la mouvance d’extrême droite sont susceptibles de prendre à partie d’éventuels supporters israéliens isolés». «Une phrase quasi visionnaire, commente L’Equipe, mais qui n’a semble-t-il pas alerté les autorités». Julien Quemener, la victime, qualifié dans un premier temps, notamment au travers des déclarations de sa mère, comme un «indépendant», était un habitué de la tribune Boulogne. Un dernier match pour une défaite. Celle d’une équipe, d’un sport qui ne parvient pas à endiguer les violences racistes chez certains groupes de supporters. La légitime défense est elle la seule question légitime sur laquelle s’attarder. L’enquête de l’IGS (Inspection Générale des Services) le déterminera. Car les faits doivent engager au-delà de la décision de justice, la prise de conscience qu’il existe un malaise chez ces jeunes tentés par ces groupes aux idéologies racistes.

Disparition d’un ripoux

novembre 23, 2006

Vague souvenir de cet homme à la barbe blanche, à la voix rauque et douce à la fois. On dit de lui qu’il avait la poignée franche, l’oeil vif et un franc parler qui lui servait surtout à « maugréer » contre le consensus de l’époque. Qualités émérites pour un homme qui ne l’etait pas moins: «Il me reste tellement peu d’illusions sur la nature humaine que cela devient difficile de se mettre en colère ! Je suis désolé par les autres, le monde et moi aussi. Je suis un désolé gai». Ce qui vous intéresse c’était l’homme, les témoignages s’enchaîneront demain pour cet acteur qui aura su marqué son époque de son hédonisme de bon vivant. Sur son lit, quelques jours avant sa mort c’est Robert Rochefort qui lui rend visite, lui demande s’il a peur des jours à venir. « Je suis déjà assez emmerdé comme ça pour ne pas avoir peur en plus ». Fidèle à lui même, léger, malgré la mort qui le guette déjà. Nos parents se sont vus offrir des scènes de films mémorables: La Grande Bouffe, La Famille, Les Ripoux, Le Vieux Fusil de Robert Enrico grace auquel il obtient son 1er César en 1976, son 2d grace à Tavernier et Pour la Vie et rien d’autre. Des oeuvres à côté desquelles je suis, pour la plupart, passé sans m’arrêter. Milan Kundera dans La Valse aux Adieux dit des personnes agées qu’elles restent des musées pas assez visités. J’en connaissais pour ma part à titre personnel. Philippe tu en es un de plus sur lequel je me pencherai sans tarder. Dès ce soir à vrai dire.

Cosmonaut Set to Tee Off in Space

novembre 22, 2006

Levé de bonne heure, je jette une oreille sur le podcast de CNN. J’y apprend qu’un des cosmonautes de la station spatiale internationale va s’essayer à un swing d’une main ce soir à 23h GMT. Je vous laisse la dépêche AP et une adresse pour visionner le swing en question.

CAPE CANAVERAL, Fla. (AP)

How’s this for a handicap: A Russian cosmonaut will strike a lightweight golf ball from outside the international space station in a promotional stunt — but he’ll swing one-handed and with one foot wedged in between the hand rails of a ladder. Cosmonaut Mikhail Tyurin will use a special 6-iron for the tricky shot — though a 3-wood might be a better suited club for the 242-mile distance to the nearest green.

http://www.e21golf.com/

A long Goodbye for the last show

novembre 22, 2006

« I’m very fortunate in my career. I’ve never had to direct a film I didn’t choose or develop.

My love for filmmaking has given me an entree to the world and to the human condition. »

Robert ALTMAN

The director dies at 81 in Los Angeles the 21st of November 2006

Revue de Presse

novembre 21, 2006

Dans la presse de ce 21 novembre 2006, l’avenir de nos enfants d’après Ouest France se jouerait « À l’école » où « l’essentiel se joue avant six ans » d’après une étude de l’INSEE. Pour le ministère de l’intérieur et le projet de loi sur la délinquance examiné aujourd’hui à l’Assemblée, c’est l’heure du grand oral. L’objectif est de largement réformer la justice pour mineurs. Pour Libération cette « loi qui fâche le terrain » provoque l’ire des magistrats, professions de santé, éducateurs qui critiquent le renforcement de « l’Etat pénal au même rythme que l’Etat social se délite ». La responsabilité des maires, au centre de ce projet de loi, reste un sujet polémique alors que s’ouvre le 89e congrès des maires de France autour de Jacques Chirac qui prononcera un discours sur « le rassemblement ». Un thème opportun alors que se pose clairement le problème des parrainages pour de nombreux petits partis politique . Pour Le Parisien, ce sont près de 6 millions de Français qui souffrent d’insomnie au point que le gouvernement prépare un « plan sommeil ». Quant au Figaro ce sont les OPA des bourses américaines sur Euronext et sur le LSE qui les intéressent avec le rapprochement entre l’Iran, la Syrie et l’Irak en second plan.

Trois enfants tués par un jouet piégé

novembre 19, 2006

HAWIJAH (Iraq)

Trois enfants ont été tués et un autre blessé dimanche par l’explosion d’un jouet piégé qu’ils avaient découvert près de leur domicile dans un quartier de Hawijah (nord de l’Irak), a-t-on appris de source policière.

L’explosion s’est produite lorsque l’un des quatre garçons a touché le jouet vers 14h30 heure locale (11h30 GMT). Deux des enfants tués appartenaient à la même famille.

En Irak, les poseurs de bombes rivalisent d’ingéniosité dans la construction de leurs engins: vélos, pastèques, cadavres, têtes humaines, chiens ou ânes ont par exemple déjà été utilisés pour tuer.

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Three children were killed and another one wounded this sunday by the explosion of a trapped toy they had discovered close to their residence in a district of Hawijah (northern of Iraq), reported police forces.

The explosion occurred when one of the four boys touched the toy at 2.30 PM (11h30 GMT). Two of the killed children belonged to the same family.

In Iraq, bombers compete of ingeniousness in the way to build their machines: bicycles, water melons, corpses, human heads, dogs or even donkeys for example were already used to kill.

Real Game

novembre 18, 2006


Credits: Jessica Hill – Associated Press

PUTNAM, Connecticut (AP)

Deux malfrats ont tenté de dévaliser des clients qui faisaient la queue devant un magasin Wal-Mart tôt vendredi matin pour acheter la nouvelle console de jeux de Sony, la Playstation 3, et ils ont tiré sur l’un d’eux qui refusait de leur remettre son argent.Entre 15 et 20 personnes attendaient devant le supermarché de Putnam lorsque les voyoux les ont agressées vers 3h du matin, a rapporté le lieutenant J. Paul Vance, porte-parole de la police du Connecticut. « L’un des clients a résisté. Ce client s’est fait tirer dessus », a ajouté le policier.

La victime a été conduite au centre médical de l’université du Massachusetts, à Worcester. On ignore pour l’instant son état de santé.

La commercialisation de la nouvelle console de jeux de Sony, en vente à un prix compris entre 500 et 600 dollars (390 et 470 euros), a commencé vendredi matin aux Etats-Unis. Comme les stocks sont limités et risquent de ne pas répondre à la demande des joueurs, des files d’attente se sont formées devant les détaillants. Certains acheteurs ont campé devant les portes des magasins. AP

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Two robber tried to steal money from customers who were early waiting in front of a Wal-Mart store Friday morning to buy the new game console of Sony, Playstation 3.

Between 15 and 20 people were waiting in front of the supermarket of Putnam when the robber attacked them towards 3 AM, reported lieutenant J. Paul Vance, spokesman of the police of Connecticut. “One of the customers resisted. He has been gun shot”, added the police officer.

The victim was led to the medical centre of the Massachusetts’s university, in Worcester. His state is unknown at this moment.

The marketing of the new game console of Sony, sales at a price between 500 and 600 dollars (390 and 470 euros), began Friday morning in the United States. As stocks are limited a lot of queues were formed in front of the retailers. Certain purchasers camped all night long in front of the doors of the stores. AP

Gangs Latinos en toute légalité / Legal Latin Kings

novembre 18, 2006


Credits: Francesco Sebastiao Salgavo

L’Espagne, une porte d’entrée sur l’Occident du fait de la clémence de la politique d’immigration espagnole, plus ouverte que la majeure partie des pays de l’Union Européenne. Les immigrés asiatiques, slaves, maghrébins et plus particulièrement d’Amérique du Sud en ont fait une destination privilégiée. Mais les discriminations à l’égard des sud américains ont fortement augmenté ces cinq dernières années et ce malgré une langue et une culture hispanique commune. Des discriminations en réaction à une immigration massive (de 150000 en 2000 ils sont plus d’un million en 2005). La ghettoïsation progressive des « Sudakas » (terme péjoratif pour les désigner) dans la péninsule ibérique a poussé les jeunes latinos à se regrouper au sein de gangs, identiques à ceux existant outre-Atlantique et connus sous les noms de Netas, Latin Kings, Dominican dont Play… Les autorités espagnoles cherchent depuis le début de l’année à les reconnaître socialement au travers d’associations culturelles. Une expérience unique en Europe.

Immigration. Depuis la fin des années 90 l’immigration d’origine sud américaine en Espagne a augmenté d’environ 1000 %, passant de près de 150000 à environ 1200000 personnes. Une explosion démographique qui s’explique par le regroupement familial autorisé en Espagne en 2002 et qui a permis aux femmes, qui constituent la première vague migratoire, de faire venir leurs conjoints, leurs enfants. Des ghettos latinos sont apparus en périphérie de grandes villes comme Madrid, Valence et Barcelone. Apparaissent alors des gangs composés de jeunes latinos en réaction à la xénophobie ambiante dont sont victimes les immigrés sud américains et ce malgré une culture hispanique commune.

Apparition. « Les premières infos que nous avons sur ces gangs datent de décembre 2002 nous explique José Maria Lahosa, directeur de la prévention à la mairie de Barcelone. A cette époque des lycées font état des affrontements entre bandes de jeunes latinos américains. » Elles feront dès lors la Une des journaux : vols, viols, affrontements, trafic de drogue. Ce que la presse espagnole appellera bientôt les bandillas ont acquis leur notoriété au travers de leurs faits d’armes. Les plus notoires sont les Netas et les Latin Kings.

Tribus. « Les Latins Kings c’est un mode de regroupement qui a existé dans les années 40 chez les jeunes latinos nous explique José Maria Lahosa, en réaction au racisme des italiens et des irlandais à Chicago. Dans les années 80, la politique migratoire américaine a conduit à l’expulsion de nombreux chefs de gangs, d’où leur apparition en Amérique du Sud. » Leur organisation est pyramidale, avec leurs rois, leurs reines censés préparer l’avènement de la Nation latino. « Historiquement ça provient de la Nation de l’Islam d’après Carlos Feixha, un anthropologue spécialiste des bandillas, comme chez les jeunes afro-américains impliqués dans les mouvements pour les droits civiques dans les Etats-Unis des années 60. D’une certaine manière il y a un idéal chez les jeunes latinos aux USA, car même s’ils sont nés aux Etats-Unis, ils se considèrent toujours comme des citoyens de seconde zone. Ils doivent alors construire une Nation dans la Nation, une nation latino. »

Intégration. Le tournant en 2005 reste la mort d’un jeune équatorien à la sortie d’une discothèque. Alors après un an de travail sur le terrain, en mars 2006, les autorités catalanes proposent aux Latin Kings d’être reconnus comme une association culturelle. Une proposition acceptée par le gang à Barcelone en Août (Madrid et Valence suivront). Autre facteur accélérateur, la médiatisation des violences dans les banlieues françaises en Novembre 2005. Il s’agissait pour les autorités espagnoles d’éviter dans un avenir proche une situation aussi explosive.

Rencontre. C’est dans une église du centre de Barcelone que certains Latin Kings se retrouvent pour aborder leurs problèmes quotidiens. Melody Antunes est une « Reina » chez les Latin Kings. C’est elle qui avec la mairie de Barcelone a permis la création de cette association, loin des rites d’intégration des Latin Kings caractérisés par l’utilisation de la force, les châtiments physiques. « Il y a encore un long chemin à faire nous explique-t-elle assise sur un banc calé dans un coin de la cour intérieure. Nous avons des exigences en ce qui concerne nos diplômes qui ne sont toujours pas reconnus ici. Je travaille comme simple secrétaire à Barcelone. En Equateur je gérais le personnel dans une grande surface. Mais je pense que c’est le prix à payer, pour l’instant du moins. On est venu avec nos rêves et chacun d’entre nous se doit de les réaliser. On n’a pas fait ce chemin pour rien. »

 

Immigrants who are seeking for a new life abroad consider Spain as a bridge between Africa and the West. Asians, North Africans, Africans, Slavs and South/Latin Americans in particular are drawn to this country. This might be explained by the leniency of Spanish immigration policy compared to that of others European Union countries. But actually, these last years, discrimination towards “Sudakas” (a pejorative term used to point to South Americans) increased a lot in Spain. This xenophobia is a consequence of the massive immigration influx from Latin American countries (150.000 in 2000, it rose to a million in 2005). This unfair treatment has resulted in young latinos joining gangs. Their gangs mirror those of America. In 2005, Spanish authorities, especially in Barcelona, planned to re-integrate them into common social life through cultural associations. This unique attempt in Europe is based on a experience which succeeded in Ecuador a few years ago.

Since the end of the 90’s, immigration from South America grew 1000%, from 150.000 in 2000 to more than a million in 2005. Families reuniting abroad is still the main explanation behind this massive immigration. Women, who composed the first wave in Spain between 1995 and 2000, have been allowed to invite their families to join them(husband, children and grandparents) according to a law voted in 2002. Step by step, Latino ghettos emerged in the suburbs of big cities such as Madrid, Valencia and in Barcelona, the case we will focus on. Since then, Latino gangs have developed as a response to growing “Latino-phobia”.

According to Josep Maria Lahosa, in charge of fighting delinquency in Barcelona, “the first information drawn up about these youth gangs goes back December 2002. At the time, a few colleges admitted to a rise in the number of fights, in their school playgrounds, between young latino crews.” Since then, gangs have taken warfare to the streets. Spanish newspapers headlined gang activities such as racketeering, extortion, rapes, street fights, money laundering or even drug crimes.

“The Latin Kings is the same kind of organization as the Latin community which was founded in the early 40’s”, explains Jose Maria Lahosa. “They were looking to get organized to fight racism, especially coming from the Irish and the Italian community in Chicago. In the 80’s most of the gang leaders, not only from the Latin Kings, were deported to South America. This constitutes the starting point for the gang’s growth across America.” “These Organisations are hierarchical, with Kings and Queens who are supposed to be the founding members of a Latino Nation”, tells Carlos Feixha, an anthropologist specializing in gang studies. “It seems to be very similar to the Nation of Islam, a concept which has emerged among the Afro-American people who composed the radical base of the civil rights movement in the 60’s in the United States. The young latinos didn’t consider themselves as Americans but as second-class citizens. As a consequence, their goal became the erection of a nation within the nation, a latino nation.”

The reversal in Spain happened in 2005 with the stabbing to death of an 18 years old Dominican boy at the door of a night club in Barcelona. Actually, Jimmy Junior didn’t belong to a gang. This death made people aware of an emerging gang-war culture in the city and called for a quick reaction coming from the authorities. Riots in neighbouring France, where young people torched close to 9,000 cars in less than a month of civil unrest, also came as a signal to officials. The Spanish government had to find a way of integrating these young latinos into civil society. Based on the field work of specialists from Ecuador, Peru, Bolivia and the USA, authorities in Barcelona offered to recognize gangs as cultural associations, a short term way of including them into Spanish society.

Latin Kings members are used to meeting in a church in downtown Barcelona. The purpose of those reunions is for every one to expose the problems they face in their jobs, at school for the youngest, or just to feel part of the group. Melody Antunes is a Queen amongst the Latin Kings. She’s the one who negotiated the conditions of their integration (through the cultural association), later approved by the gang last August. The gang thus accepted to give up some of their rules such as the rite of physical punishment for entering members. “There is still a long way to go before we become influent in Spain, a real part of Spanish society”, explains Melody while sitting on the church’s bench. “We still have demands which haven’t been totally met by the authorities in Barcelona. For now, it’s just one step forward. We came with our dreams here to improve our welfare, to live the best life we can hope for. We want to think that we didn’t travel this far for nothing.”

            17/11/2006

            novembre 17, 2006


            Credits: Michel Euler – Associated Press

            Dans la presse française ce 17 novembre, c’est « Elle! » pour le Parisien qui occupe la Une de tous nos journaux. Ségolène Royal remporte l’investiture à la candidature socialiste dès le premier tour avec plus de 60% des voix. Pour le Figaro c’est une première étape sur le « parcours d’une conquérante », ses adversaires se partagent de manière équitable les points, 20,83% pour DSK et 18,54% pour Laurent Fabius. « Il n’y aura qu’un seul tour et Ségolène Royal sera la candidate du Parti socialiste » à l’élection présidentielle de 2007, a annoncé peu avant minuit, Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande. Ségolène Royal, le triomphe modeste déclare : « Vous ne serez pas décus(…) L’heure est au rassemblement ». La première femme désignée candidate PS à l’élection présidentielle française trace « La Voie Royal(e) » pour les Dernières Nouvelles d’Alsace.